dimanche 21 février 2016

Le Yéti change de tanière



QUELQUES JOURS DE PAUSE

Le Yéti de la Rue de la Mouche change de tanière.

Après trois mois de titubations ahurissantes dans l'enfer de l'immobilier, il a enfin déniché tanière fabuleuse et déménage dans les hauteurs : son nouveau repaire, doté de deux vastes terrasses panoramiques, lui garantira une vue imprenable tous azimuts.

De fait, ce blog se met en pause pour quelques jours, jusqu'au tout début mars, date à laquelle le rédacteur aura retrouvé connexion et, on peut rêver !, la paix, la vista, la belle forme et tout son esprit.

Comme il change d'adresse postale, de téléphone, d'opérateur Internet etc…, le cabochard rédacteur en profitera peut-être pour changer aussi de formule : ce blog fête ses dix ans, il serait temps de le faire un tantinet évoluer, on verra bien… 

Un franc merci à tous ceux qui portent attention à ce blog jusque-là irrégulier et bordélique.

So long ! said King Kong.
L. W.-O.






samedi 13 février 2016

The Dark Night of the Soul







"Sur les quais, dans toute une boite pleine de romans policiers anglais, je trouve un Saint-Jean-de-La-Croix en format de poche ! C'est, je pense, à cause du titre : The Dark Night of the Soul. Il est vrai aussi que la couverture en était trop voyante et que la confusion était possible, sinon inévitable."

Cioran, Cahiers

mercredi 3 février 2016

"Dans les gémissements de l'eau captive et torturée…"




" Selon une légende estonienne que cite Grimm, "le vieux Dieu, quand les hommes trouvèrent leur demeure trop étroite, résolut de les disperser par toute la terre, et de donner à chaque nation sa propre langue. En conséquence, il mit sur le feu un chaudron d'eau, ordonnant aux diverses races de s'en approcher, chacune à son tour, et de choisir les sons qui leur convenaient dans les gémissements de l'eau captive et torturée."

Max Müller, cité par Cioran dans ses Cahiers.


mardi 2 février 2016

Ainsi parlait l'ange Bernhard…


Thomas Bernhard prenant son envol au Néo-Mexique


« Je veux entendre la langue des poissons 
et le langage du vent, 
le même que le langage des anges. »

Thomas Bernhard