Monsieur,
Tant pis pour vous : vous allez payer pour tant d'autres fâcheux et lèche-cul, que j'ai eu, par le passé, la faiblesse, que dis-je? : la couardise et la franche connerie ! de remercier.
Je suis emmerdé par vos éloges !
Ces épithètes m'emmerdent d'autant plus qu'ils semblent sincères et comme venant du fond du cœur, organe plus répugnant et plus puant encore que le trou du cul.
Pour qui vous prenez-vous en me décernant de tels compliments condescendants et autres satisfecits dans la marge de ce que j'écris, en m'attribuant de telles bonnes notes ? De quoi vous mêlez-vous en formulant de tels jugements d'excellence ? Me croyez-vous assez con et vaniteux au point de trouver méritées ces flatteries ? Ce serait bien mal me lire !
Reconnaitre les mérites d'autrui relève selon moi de la démence.
Avoir le culot, en plus, de faire savoir à l'intéressé, qui ne vous a rien demandé et vous ignore sans aucune vergogne, tout le bien que vous pensez de lui et vous aplatir devant lui en flatteries porte cette démence à un point dont vous devriez, dans l'intérêt de votre santé mentale, vous alarmer.
Ne pouvez-vous donc pas, au lieu de me lécher le cul, vous occupez de vos fesses ? Les voici désormais cinglées d'une volée de bois vert amplement méritée.
Ne vous en prenez qu'à vous si cela vous en cuit, et remerciez-moi
pour ma bonté : vous n'oublierez pas de sitôt cette bonne leçon et vous me bénirez de ses bénéfiques effets.
N'y revenez plus sinon ce sera carrément ma main dans la gueule ou une balle "où je pense" comme disait feue ma mémé de la montagne.
L. W.-O.