mercredi 14 mars 2012

LECTURES INNOMMABLES / 3

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À propos de cette nouvelle rubrique de lecture en blind-test,  si on se demande de quoi il retourne, on lira ce préambule à la première volée de pages anonymes. 
L. W.-O.

5 commentaires:

Sébastien Ayreault a dit…

On appelle ca une claque dans la gueule! Ca mitraille sec. Lu d'une traite aussi. Mais je seche sur le nom, encore une fois.

C.C. a dit…

Je ne vois pas l'intérêt de ce genre de chose. Cela aurait tout juste pu titiller l'imagination d'un collégien prépubère il y a un demi-siècle...
Et à part ça, vous faites la fine bouche devant Bataille ?

Louis Watt-Owen a dit…

Cher Constantin C.,
Ah ce n'est pas la fine bouche que je fais devant Bataille : je le dégueule carrément.
Mais j'en parle en connaissance de cause : je l'ai bien lu, et tout lu. Et il y a déjà bien longtemps.
Et si nous avions l'occasion d'en bavarder, je ne suis pas certain de le connaitre moins que vous qui l'appréciez.
En revanche, je comprends que les pages "innommables" données ci-dessus, épastrouillent un tantinet ou emmerdent les lecteurs d'un Bataille.
Si au lieu de ce début délirant, j'avais donné les pages où le même auteur raconte ses scènes militaires insoutenables, sans doute auriez-vous eu alors une autre réction.
En tout cas, je suis très content chaque fois qu'on n'a pas les mêmes goûts que moi : je pousse un Ouf ! de soulagement. Quant à avoir le même goût que les autres, je n'en éprouve absolument pas le besoin ni le désir : le mien étant le meilleur du monde, et ça tombe très bien.
Quant à cet auteur mystère, comme je ne suis pas le seul (si en revanche j'en suis le moindre) à avoir grande admiration pour lui et ses proses audacieuses, d'ailleurs très diverses de ton : Un Henry Miller en resta scotché et fit chapeau bas et moulte publicité sportive à l'animal concurrent. Il y eut d'autres lecteurs ravis parmi les plus impitoyables lecteurs.
Si j'ai mauvais goût, alors on est quelques-uns, et je m'en honore.
Dommage pour vous que vous ne lisiez pas son espèce de récit d'enfance, ou ses récits brefs.
Ou ses romans "africains". Ni ses "thrillers" alimentaires violents.
Tout cela se trouve en format "poche".

Merci en tout cas de me traiter de "collégien prépubère d'il y a un demi-siècle".
You make my day ! : on ne me l'avait encore jamais faite, celle-là.
Je l'ajoute à la collection.

les amateurs de Bataille me semblent, eux, de vieux et mornes lubriques impuissants tripoteurs grimaçants et cauteleux, et il va de soi qu'en écrivant mes vacheries sur Bataille j'incluais dans le tableau de chasse ses inconditionnels.

J'aurais été très curieux d'un roman de Bataille se situant en Afrique Coloniale, (on aurait pu comparer avec Céline !) mais il est vrai que s'il ne l'a écrit, se contenant de cochonneries à chuchoter dans les sacristies, on peut aisément se procurer la littérature coloniale des missionnaires, autre pornographie.

J'en profite pour vous remercier d'avoir un jour évoqué Ken Bruen : je me suis bien trouvé d'en avoir été curieux.

L. W.-O.

Nuagesneuf a dit…

Cher L.W.O.
Riche idée de nous remémorer ce livre...abracadabrantesque ! Si ma mémoire est bonne, ce dont j'ai le droit de douter, vous nous faites partager là le début et cela donne envie d'aller rechercher dans mes cartons car cette lecture remonte à environ une quinzaine d'années. Quel souffle il a, cet hollandais volant !

Bravo aussi pour votre billet ci-dessus sur Bataille. Nauséeux.

C.C. a dit…

Cher L. W.-O.
Je suis sans doute injuste envers J.G. dont je n'ai jamais rien lu, hormis les quelques pages que vous avez mises en ligne. C'est un peu court, j'en conviens, pour porter un jugement aussi sévère.
Quant à Bataille (dont je ne suis pas spécialement "amateur", ni à plus forte raison "inconditionnel"), je crois simplement que c'est un auteur important, quelque nauséeux que soient ses écrits. Le dégoût qu'il peut inspirer (comme les éructations d'Artaud ou les obscénités de Bernard Noël) n'enlève rien à son intelligence, ni à la portée de son oeuvre. Ce qu'a pu en dire Blanchot (qui n'était tout de même pas un imbécile) me conforte dans ma position. Je pourrais convoquer également Calaferte, qui écrit ceci : "Littérature intelligente. Klossowski, dont j'ai rarement parlé dans mes notes, pas plus que je ne l'ai fait pour Bataille. Nous sommes avec eux dans la zone des grandes profondeurs, dans l'éclat de quartz des aperceptions éthiques et esthétiques de la vie. J'éprouve du contentement de ce que la plupart de mes livres de l'âge mûr appartiennent au même réseau d'exploration - connaissance, culture, dissection." ("Trajectoires", p. 414)
Et pas besoin de se référer au "Contre Sainte-Beuve" ou à Umberto Eco pour se souvenir de ne pas confondre l'homme et l'auteur...
À propos de "Black Venus", serait-il déplacé de faire le rapprochement (pour le côté érotique jubilatoire) avec un Raphaël Confiant ?
Bien à vous.