Enfant, au tout début des années 60, je découpais et collectionnais déjà toutes les photos de Claudia Cardinale. Quand j'étais ratatiné par le cafard et le chagrin ou accablé par la bêtise humaine, il me suffisait de la regarder pour être aussitôt requinqué : la vie était aussi belle qu'elle. Elle incarnait la beauté même de la vie. Elle en était toute la délicatesse, toute l'élégance, toute la mélancolie, toute la joie, en personne. Elle tenait tête à la mort et ses amis, à la connerie, à la vulgarité. Oui : la vie me souriait, droit dans les yeux. J'étais dopé.
L. W.-O.
Il va de soi que je vais me procurer illico DOLCE CLAUDIA qui vient de paraître chez Contrejour : on y trouve des portraits inédits par le photographe et collectionneur italien Graziano Arici, et Frédéric Schiffter y fait un Éloge de la starlette, dont on peut d'ores et déjà lire de bonnes feuilles sur son blog.
Claudia Cardinale par Graziano Arici © |
3 commentaires:
Grazie mille, amico.
Il était temps de revenir (en si belle compagnie).
J'ai eu l'occasion de la croiser quelques mois en 2005, et c'était une personne tout à fait délicieuse, très classe, et avec beaucoup d'humour.
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