Monsieur,
Tant pis pour vous : vous allez payer pour tant d'autres fâcheux et lèche-cul, que j'ai eu, par le passé, la faiblesse, que dis-je? : la couardise et la franche connerie ! de remercier.
Je suis emmerdé par vos éloges !
Ces épithètes m'emmerdent d'autant plus qu'ils semblent sincères et comme venant du fond du cœur, organe plus répugnant et plus puant encore que le trou du cul.
Pour qui vous prenez-vous en me décernant de tels compliments condescendants et autres satisfecits dans la marge de ce que j'écris, en m'attribuant de telles bonnes notes ? De quoi vous mêlez-vous en formulant de tels jugements d'excellence ? Me croyez-vous assez con et vaniteux au point de trouver méritées ces flatteries ? Ce serait bien mal me lire !
Reconnaitre les mérites d'autrui relève selon moi de la démence.
Avoir le culot, en plus, de faire savoir à l'intéressé, qui ne vous a rien demandé et vous ignore sans aucune vergogne, tout le bien que vous pensez de lui et vous aplatir devant lui en flatteries porte cette démence à un point dont vous devriez, dans l'intérêt de votre santé mentale, vous alarmer.
Ne pouvez-vous donc pas, au lieu de me lécher le cul, vous occupez de vos fesses ? Les voici désormais cinglées d'une volée de bois vert amplement méritée.
Ne vous en prenez qu'à vous si cela vous en cuit, et remerciez-moi
pour ma bonté : vous n'oublierez pas de sitôt cette bonne leçon et vous me bénirez de ses bénéfiques effets.
N'y revenez plus sinon ce sera carrément ma main dans la gueule ou une balle "où je pense" comme disait feue ma mémé de la montagne.
L. W.-O.
9 commentaires:
Comment ne pas vous aimer!!
Ce qu'il y a d'emmerdant avec les mots c'est qu'ils vous collent - c'est que ça colle. On aimerait bien recevoir gentiment et heureusement les petits compliments et même les gros. Mais c'est comme le pétrole sur les ailes d'un pigeon : ça vous englue. Moi, même quand on prononce mon nom de famille j'ai envie de coller des beignes.
Anonyme.
Merci cher anonyme,
ici au moins vous êtes tranquille,
je ne risque pas de vous appeler par votre nom,
ainsi ne prendrai-je pas de beigne !
L. W.-O.
Alors là chapeau ! Jamais je n’ai vu un comment aussi clair et direct que le vôtre ça, jamais, mais vous avez parfaitement raison ; de quoi se mêlent ces regardeurs de blogs, ces lèche, ces prétentieux qui pensent, ces liseurs qui croivent (oui croivent) savoir lire, ces glaneurs de dialogue persuadés que vous pourriez être sensible au leur, mais non vous êtes bien sûr au-dessus de tout ça ! Et là je vous admire. Mais bon faut comprendre. Le seul fait que votre blog existe et déjà pointent le nez des chercheurs de reconnaissance,
Des qui se mesurent et qui vous trouve très beau et pas con du tout. Par rapport à eux.
Des qui vous glisse des petits mots l’air rien pour dire moi aussi j’existe.
Des qui vous glisse « le » mot qui leur semble original et qu’espère la distinction de la reconnaissance.
Des qui vous suce juste pour que vous savez qu’ils pourraient s’ils n’avaient pas peur.
Et pis des provocateurs qui s’emmerdent - alors que c’est la finale France Portugal - comme moi.
Pas des amis, non, ne vous bercez pas entre deux bières, non, des ennemis.
L’être humain, de par sa déficience méditative qui fait le tragique de sa condition, est incapable de se définir tout seul comme un grand… Sans ennemi, l’individu ne sait pas qui il est, et il en est embêté à l’extrême. Mais ça ce n’est pas moi l’a dit.
Je l'ai entendue dire : «Si on te reproche d'être fier, orgueilleux et un peu menteur, hausse les épaules en riant car, bien sur, tout est vrai».
Commenter est risqué et l'anonymat pas sympa.
Belle journée (cette phrase n'est pas compromettante), alors !
Cher D. H.,
Je devais être fort mal luné ce jour-là !
Ce n'est certes pas à un fidèle comme vous que ces lignes s'adressent.
Mais comment pourrai-je en vouloir à ceux qui les prendraient pour eux.
Je n'avais qu'à faire gaffe.
Tant pis pour ma grande gueule.
Mais du reste tout ceci n'a aucune importance et un farouche ermite misanthrope mal embouché et ronchonneur dans mon sale genre ne va pas se plaindre de passer pour tel, puisqu'il le cherche bien et ne s'attend guère à se faire des amis.
Rebuter est un répulsif efficace contre les fâcheux sans humour.
Merci de votre attention et de votre signe !
L. W.-O.
Je viens à l'instant de lire ce mot amusant de Flaubert. J'ai pensé que vous le gouteriez peut-être :
"J'ai toujours tâché de vivre dans une tour d'ivoire. Mais une marée de merde en bat les murs, à la faire crouler."
Bien à vous,
A.
Une toute petite faute à "vous occuper de vos fesses". (je ne dis pas ça pour faire chier, je suis juste serviable).
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