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Bastard Battle, photo par Louis Watt-Owen © 2008
Précision :
À la lecture de mon billet d'hier, des aficionados de ce blog m'ont écrit pour me dire qu'ils réservaient leur place dès aujourd'hui pour ma fameuse "Conférence catastrophique".
Ils auront mal lu la date.
Si l'on m'attend encore là-bas, ce n'est plus sous l'espèce du chouette conférencier comique, mais comme un plumitif grillé d'avance à qui l'on recollera des plumes au goudron.
Car cette conférence devait être donnée le 28 mai 2008.
Et le texte en paraître dans la foulée.
Comme ceux des 4 autres auteurs invités, dont deux qui comptent tout de même à mes yeux parmi les plus forts d'aujourd'hui et constituaient une redoutable concurrence.
Or je ne voudrais pas qu'on s'imagine des choses, par exemple que, tel le dégonflé ou autre couille molle, j'ai renoncé à ferrailler contre, excusez du peu !, rien moins que Éric Chevillard et "la" Céline Minard !
Au contraire, c'est pour moi l'aubaine d'une excitante émulation.
Un duel de haut niveau dont je relève le gant.
Moi qui viens d'habiter quinze ans dans l'ancien appartement de Lacenaire, je ne saurais laisser croire plus longtemps que je me défile, n'est-ce pas ?
Cette Conférence se donnera donc bel et bien, non plus dans la bonne ville de C. où — après avoir planté tout le monde et mes commanditaires (qui m'ont si grassement payé pour des prunes) et aussi ces intermittents du spectacle (qui s'étaient enthousiasmés d'avance pour un texte qui n'existait pas) — je risque le lynchage, mais sur la platitude du plus rude des champs d'honneur, à savoir le papier, et un public trié sur le volet sera convié, via une prochaine souscription, à assister sans sortir de chez lui à son avant-première.
L. Watt-Owen
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