dimanche 2 octobre 2011

Hé !

Ciel farfalique par L. Watt-Owen © - Le Pigeon Blanc, 2011 / click to enlarge

" Le trait est empenné, l’air qu’il va poursuivant 
C’est le champ de l’orage : Hé ! commence d’apprendre 
Que ta vie est de Plume, et le monde de Vent. "

Jean de Sponde

2 commentaires:

J2L a dit…

Bien vu ce pointage de l'interjection du huitième "Sonnet de la mort"!
On se sent rudement interpellé en sujet promis au néant quand on lit Sponde.
Remis à sa place de flageolet dans le concert baroque de la nature par définition discordante.
Ceci pour dire plus simplement que s'il n'y a que vous pour convoquer un tel poète dans la blogosphère, ce n'est pas sans retour.

jean-louis lanoux

Louis Watt-Owen a dit…

Cher J2L,

C'est dans la revue 84 que j'avais découvert, gamin, ce Jean de Sponde sublime.
On ne peut oublier ce choc salutaire.

Merci de votre lecture attentive de ce blog !

L. W.-O.