Autoportrait en tête-de-nœud, par L. Watt-Owen ©, Tréguier / click to enlarge |
Chère Madame,
Oubliez tout ce que j'ai pu vous dire d'inconvenant hier à propos de cette idée d'affiche et de mon refus catégorique de vous laisser placarder ma tête mise à prix sur tous les murs de votre ville.
La véhémence de mes propos ne vous aura pas, j'espère, trop indisposée à mon égard.
Et puis dites-vous que vous en aurez au moins connu un, de gars réellement modeste, en ces temps où n'importe quel auteur trouverait illico normal d'être ainsi célébré.
Brèfle…
Tout ça pour vous dire qu'après une bonne nuit blanche de réflexion, je me range ce matin à votre idée.
Et ne vous cache pas que la honte et les délires verbaux d'hier ont fait place à une chouette fierté dont je ne boude plus le plaisir.
Je n'y mets qu'une seule condition : que je vous fournisse le cliché.
En conséquence, ayant déjà tant tardé, je vous expédie ci-joint la seule photo de moi que je puis vous proposer, et la plus récente, en l'occurrence un autoportait.
Bien à vous
L. W.-O.
5 commentaires:
Merci Louis, votre auto-portrait correspond tout à fait à la ligne éditoriale de notre collection et à son esthétique.
Je suis certaine que les lecteurs mais surtout les lectrices de notre petite ville viendront vous rencontrer avec gourmandises.
En faisant du lèche vitrine je suis tombée sur l'affiche annonçant votre venue dans notre petite ville.
Je vous ai reconnu du premier coup!
Quelle vigueur !
J'ai donné des instructions pour qu'on efface immédiatement cette saloperie du mur de la salle polyvalente.
Les éditions du Noeud vont avoir affaire à moi.
Je reconnais : Tréguier. Le Sofitel. Chambre 2806.
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