lundi 16 mai 2011

La table de l'insomniaque

La table de l'insomniaque par L.W.-O. © avril 2011 / click to enlarge


Instantanés de ma table d'insomniaque s'emmerdant à la montagne, il y a quelques jours, à 3 heures du matin.
Inventaire sur fond de toile cirée : un bol de café (café de marque L'Or absolu, "sans doute le meilleur café du monde" !), une petite cuillère, trois bougeoirs, un cendrier, une boîte à thé, un vieux jeu de cartes "Ras d'Amhara", trois briquets, une boîte d'allumettes, une boîte à cigarettes, un paquet de tabac gris "Scaferlati" Caporal Ordinaire, un cahier de papier JOB N°38bis, un paquet de tabac blond Pueblo, un sachet de filtres, un élastique archicuit, un marque-page, un stylo à bille Bic Cristal noir, une page de notes format A4, du courrier non-ouvert et quelques livres parmi lesquels : Crever pour vivre de Klaus Kinski, Dans les hauteurs de Thomas Bernhard, Cahier de Talamanca de Cioran, Bréviaire des vaincus n°2 de Cioran, L'Art de la prudence par Baltasar Gracian, Kleine ungarische Pornographie de Peter Esterhazy, La Maison au bord du monde de William Hope Hodgson, Marcellus de Jef Geeraerts. 
L. W.-O.


La table de l'insomniaque par L.W.-O. © avril 2011 / click to enlarge


3 commentaires:

Le Marquis de l'Orée a dit…

"Dans les hauteurs" où l'air, bien que raréfié, a rarement été aussi tonifiant !

J'aurais également emporté "Nouvelles et textes pour rien" de Samuel Beckett et "Le dictionnaire du diable" d'Ambrose Bierce pour ajouter les éclats de rire à la joie.

Belles photos, Louis, merci.

Louis Watt-Owen a dit…

Cher Marquis,
Vos princesses auraient été aux anges là-haut à 1000 mètres, où caracolent aussi quelques chamois en rut (et aussi des sangliers râblés et vilains comme DSK-. je vous avais promis des photos malgré mon appareil déglingué, j'en ai des tas pour vous : orées, lisières, fermes abandonnées. Aucune randonneuse à gros mollets et fesses plates !

Quant au "Dictionnaire du diable" je l'ai oublié dans la liste. Comme d'ailleurs les Évangiles du Diable de Claude Seignolle. Et des Jean Ray.

J'ai oublié aussi les "Voici" dont je me suis délecté : il y en avait plein pour allumer le poêle fournis par le proprio.

J'avais aussi emporté vos cageots de légumes radio-actifs qui brillaient la nuit à en faire pâlir la lune. Je jonglais avec sous son nez.

L. W.-O.

Le Marquis de l'Orée a dit…

Cher Louis,

tous nos radis sont garantis à haute teneur en Plutonium, nous mettons un point d'honneur à satisfaire la stratosphère.

Vive les chamois !