Je lis dans la presse que "du 23 au 29 mai, le roman envahit la ville avec les Assises Internationales du Roman" et que dans le même temps "le slam débarque dans les rues pour libérer la parole" tandis que les Nuits Sonores vont "éclater dans tous les quartiers", et je trouve dans ma boîte-aux-lettres une invitation à la Fête des Voisins. Je suis aussitôt aller m'équiper.
L. W.-O.
5 commentaires:
Houla, ça va être leur fête ! Bien fait pour eux !
Faut que ça disperse, que ça vaporise !
Cher CCE,
Dans vos montagnes reculées, vous échappez un peu à ces envahisseurs immondes, mais vous en avez d'autres sur le râble. Ou plutôt, ce sont les mêmes, reconvertis, le dimanche et les vacances, en randonneurs et autres pratiquants fanatiques du tourisme vert. J'espère que vous leur servez vos fameuses tartes à la chevrotine, livrées à coups de fusil.
J'en profite pour vous saluer. C'est pas si souvent, hein ! A défaut de nouvelles, le vent parfois m'apporte quelques senteurs de vos lointains cigares cubains.
L. W.-O.
cher Louis Watt Owen, je me demande quel voisin vous êtes ...
le genre à raser les murs pour aller chercher son courrier ?
à n'ouvrir ses volets qu'à midi passé alors qu'il est debout depuis le milieu de la nuit, terré dans la cuisine, caché derrière un clope de gris ?
à faire semblant de ne pas avoir vu la voisine du dessus au bureau de tabac pour éviter de lui parler ?
bref, tout ça pour dire que personne ne sait rien sur personne ! et c'est TANT MIEUX !!
au plaisir...
en espérant que vous vous portez bien
J'entends ce matin dans mon poste que "chacun doit devenir son propre centre de compétences" (Nathalie Kosciusko-Morizet). Que faire?
Cher Norwich,
devenir son "propre centre de compétence", comme le souhaite cette abominable Madame LE Ministre de mes deux, revient à se mettre la tête dans le trou du cul. Ce qui me semble tout à fait répugnant.
Une seule solution, cher Sébastien "Norwich" : armons-nous comme les sniper de Stalingrad, pour défendre notre position décentrée d'incompétents en tout. (Au fait : je progresse lentement mais sûrement dans le vaste Grossmann.)
L. W.-O.
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